There is a castle on a cloud /I like to go there in my sleep /Aren't any floors for me to sweep /Not in my castle on a cloud ( pas que je fasse tellement le ménage chez nous mais bon... c'est cute quand même)



























 
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A propos de moi, hein? Ben y'a pas grand chose a dire sinon que je viens de trouver toute seule comment je dois faire pour remplir cet espace et que je suis pas peu fiere de moi !!!



























Mymy's castle on a cloud
 
mardi, novembre 12, 2002  
Bon, je réponds ici à quelque chose que Quartz a dit sur son blog, mais uniquement parce que je trouvais que c'était trop long à répondre sur son guestbook... ( paresseuse ) pis en plus ça lui fera quelque chose à lire, elle se plaint souvent que j'écris jamais sur mon blog ( ce qui est un peu vrai d'accord ) Et c'est parti :

Elle parlait de désordre chez les gens et du taux de dépression qui est plus élévé et de la pourriture de notre société en général ( en tout cas, c'est mon... interprétation... ). Je suis d'accord pour certaines choses oui... la société, c'est mauvais pour nous, je le crois vraiment, elle nous entraîne à vouloir atteindre des buts tellements hauts et à vouloir être tellement parfait que lorsqu'on se rend compte qu'on ne peut pas les atteindre, on se demande à quoi ça sert de vivre en fin de compte parce que tout ce qu,on a réussi à faire pour l'instant c'est de s'essoufler à atteindre quelque chose qui est hors de portée et qui le sera toujours. En plus de ça, de nos jours, la société admet très volontairement que ce qu'elle nous propose d'atteindre n'existe pas, tout en continuant à nous le présenter comme le but ultime. Résultat : on est confus, on se cherche, on cherche des points de repères quelque chose et là on rencontre le bonheur artificiel ( drogues, alcool et autres ) qui nous rendent heureux jusqu'à ce qu'on en devienne dépendant... Mais le problème avec la société, et je crois que j'en ai déjà parlé, mais peut-être pas ici, c'est que la société c'est nous. C'est moi, c'est toi c'est le voisin d'en face aussi bien que le Texan qui vie à l'autre bout du monde ( une hyperbole bien sûr, je sais que le Texas n'est pas à l'autre bout du monde... ) La société est ce qu,elle est car nous sommes ce que nous sommes et c'est pas près de changer. Moi je crois que ça toujours été comme ça, même avec les premiers hommes. Il y a probablement toujours eu des gens croches, des dépressifs et des meutriers et série... mais on ne les voyait pas de la même façon.

Il y a plus de dépressifs, de borderline, de je sais pas quoi d,autres qu'avant, c'est peut-être vrai, mais c'est aussi dû en partie au fait que de nos jours on est plus en mesure de les identifier et de les traiter qu'avant. Il y a quelques années, les hystériques ou ceux qui avaient des hallucinations étaient traités de sorciers ou de sorcières et étaient brulés vifs.... ceux qui faisaient des dépressions étaient laissés à eux-mêmes en attendant que ça passe s'ils étaient riches ou enfermés avec les autres fous s'ils étaient pauvres.
Et surtout on ne pouvait pas distinguer les désordres mentaux des désordres chimiques. Car il y a une grosse différence. Les désordres mentaux sont causés par ce qui arrive à l'extérieur de la personne ou d'une faiblesse qu'elle porte en elle... les désordres chimiques sont purement biologiques, sont héréditaires et ils arriveraient peu importe la force interne de la personne car ils sont programmés dans ses gênes. Et ça ne sert à rien de se battre contre ça, il faut alors accepter que ça fait partie de nous et que si on prend les médicaments appropriés, tout rentrera dans l'ordre. Ce n'est pas de la folie.

Je suis bien placée pour le savoir, dans un des côté de ma famille, mon grand-père a souffert de ce dérèglement chimique et maintenant, ses trois filles sont sous médicamentation... et je peux vous dire que ça leur fait drôlement du bien. Et puis de toute façon, je suis intimement convaincue que tout le monde au moins une fois dans sa vie s'est senti assez mal pour ne plus avoir envie de vivre, ou a voulu se faire mal pour se punir ou je ne sais pas trop quoi... moi je me souviens que quand j,étais en première et deuxième année, j'adorais me faire mal.... ça sonne bizarre, mais j'aimais avoir des gales et je me pitchais toujours pour en avoir et les montrer et mon plus grand rêve était de me casser un bras ! C'est pas des blagues j'enviais les gens qui avaient un bras ou une jambe cassée ! En partie pour l'attention et en partie parce que j'aimais... avoir des blessures qu'est ce que je peux dire... et cette manie là a arrêtée seulement quand j,ai commencé à jouer au volleyball parce que je ne voulais pas ne pas pouvoir jouer pendant très longtemps. Mais je ne crois pas pour autant être folle... un peu bizarre c'est tout, mais j'ai décidé ( et ça fait pas si longtemps que ça ) d'essayer de m'accepter comme je suis parce que je crois pas pouvoir faire mieux alors ;) je m'accepte donc avec mes high et mes downs, mes réussites et mes auto-sabordages ( ah oui une autre des mes habitudes, au début je la niais mais finalement... lorsque quelque chose va bien ou même si rien n'est commencé, je préfère me saborder moi-même me faire couler pour ne pas être déçue... je travaille là-dessus... ) et je me fixe comme but ultime d'avoir autant de moments heureux que possible et de m'en souvenir pour m'en servir lorsque je suis plus malheureuse.

Voilà un autre roman de terminé. Je m'en vais maintenant appeler à l'université de l'UQUAM pour savoir s'il me validerait un cours que je prendrais par correspondance la session prochaine. Et dois-je vous dire que ça me surprend beaucoup que je fasse ça, que j'aille le courage de le faire.... bon je vais y aller, si j'y pense trop je vais me défiler ;)

9:39 AM
Hein ? Quoi ? T'as-tu dit quelque chose ?

 
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